La situation politique instable actuelle du Pakistan a été un facteur de retard d’un accord indispensable avec le FMI basé à Washington qui pourrait stabiliser l’économie du pays à court de liquidités, selon un rapport des médias mercredi.
L’économie du Pakistan est dans une situation désespérée. Le pays attend une subvention indispensable de 1,1 milliard de dollars du Fonds monétaire international (FMI).
Les fonds font partie d’un plan de sauvetage de 6,5 milliards de dollars approuvé par le FMI en 2019, ce qui, selon les analystes, est essentiel si le Pakistan veut éviter de faire défaut sur ses obligations de dette extérieure.
Citant des sources diplomatiques, le journal Dawn a rapporté que les bailleurs de fonds mondiaux, en particulier le FMI, cherchent à obtenir des assurances du Pakistan que la future configuration politique du pays signera tout accord avec Islamabad.
Le Pakistan et le FMI sont en pourparlers depuis des mois pour relancer un programme du FMI de 7 milliards de dollars, mais n’ont pas encore trouvé d’accord.
La semaine dernière, le secrétaire aux Finances Hamed Yaqoob Sheikh a déclaré aux journalistes qu’un accord était probable dans les prochains jours, bien que le Pakistan ait manqué de telles échéances dans le passé.
Le Pakistan a déjà mis en œuvre plusieurs mesures politiques recommandées par le FMI, notamment une augmentation des impôts, une hausse des prix de l’énergie et la plus forte hausse des taux d’intérêt en 25 ans.
Mais deux questions majeures restent en suspens : l’assurance financière et politique. Le FMI veut que le Pakistan montre qu’il peut lever suffisamment de ressources financières pour réduire l’écart de sa balance des paiements.
Étant donné que le FMI ne fournit qu’une partie du prêt dont un emprunteur a besoin, il doit démontrer à l’emprunteur qu’il a des engagements d’autres prêteurs pour couvrir l’écart.
La Chine, l’Arabie saoudite et d’autres partenaires ont proposé une aide, mais le FMI la juge insuffisante, ont indiqué des sources diplomatiques. Le gouvernement pakistanais affirme que l’écart est de 5 milliards de dollars, mais le FMI estime que le Pakistan a besoin de 7 milliards de dollars.
Le FMI a également besoin d’assurances que le gouvernement d’Islamabad peut signer l’accord et le mettre en œuvre.
Mais les élections attendues dans les provinces de Khyber Pakhtunkhwa et du Pendjab, et la perspective d’élections nationales peu après, ont convaincu le FMI de penser que le gouvernement actuel pourrait ou non mettre en œuvre l’accord.
Les élections dans la province du Pendjab doivent avoir lieu le 30 avril tandis que le gouverneur de Khyber-Pakhtunkhwa a proposé de tenir des élections dans la province le 28 mai.
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